LE CONSEIL DES COACHS
PNL Humaniste et neuroplasticité - Nourrissez-vous "les plaintifs" ?
Qu'est-ce que la neuroplasticité ?
Nous avons la capacité de modifier « la structure » de notre cerveau à force de répéter un certain comportement. C'est ce qu'on appelle la neuroplasticité. Ce remodelage neuronal nous transforme progressivement, en positif ou en négatif, car les connexions de l'information ainsi créées dans notre cerveau renforcent notre trait de caractère et conduisent à définir ce qui devient notre état d'être.
Bonne nouvelle : la neuroplasticité fonctionne dans les deux sens. Vous pouvez désactiver certaines autoroutes neuronales et en créer de nouvelles. C’est ce qu’on appelle le conditionnement neuro-associatif, largement utilisé dans nos formations en PNL Humaniste. Vous pouvez donc faire une forme de « reset » en remplaçant vos comportements limitatifs par d’autres, plus performants.
Prenons l’exemple d’une personne qui se plaint très souvent.
À force de reproduire ce comportement, ses neurones créent des réseaux et des ramifications entre eux afin de faciliter le flux de cette information. L’installation de ce comportement prend place sans que la personne ne s'en rende compte, cela devient comme spontané ! On ne peut pas en vouloir au cerveau, il fait son job. Une fois que les connexions entre certains de vos neurones sont installées, elles deviennent permanentes. Les scientifiques disent que les neurones qui travaillent ensemble, se renforcent et créent de nouveaux liens !
Installation d'un comportement limitant !
Si la personne se plaint souvent, son cerveau réutilise les mêmes circuits, ce qui renforce ainsi la probabilité de futurs comportements similaires. Avec le temps, elle pourrait trouver qu’elle est plus facilement négative que positive, indépendamment de ce qui se passe autour d’elle. Se plaindre devient alors une habitude, ou plus précisément, un défaut du comportement, qui engendrera une panoplie de problèmes, pour soi et pour son environnement.
Le fait de se plaindre endommage d'autres zones du cerveau !
Allons un peu plus loin encore dans l’exemple de la plainte et de la création de nouveaux liens.
Des études réalisées à l'Université de Stanford ont révélé que le fait de se plaindre rétrécit l'hippocampe : une zone du cerveau importante pour la résolution des problèmes et pour la pensée intelligente.
Et ce n’est pas tout !
Lorsque vous vous plaignez sans cesse, votre corps libère du cortisol, l'hormone du stress. Le stress entraîne des perturbations de la neuroplasticité. Ce cortisol supplémentaire, libéré par le fait de se plaindre souvent, fragilise le système immunitaire.
Éloignez-vous des gens qui se plaignent sans cesse, ou réduisez au minimum leur fréquentation.
Par essence, l’être humain développe un comportement social. Notre cerveau imite naturellement et inconsciemment les humeurs de ceux qui nous entourent, et en particulier des gens avec qui nous passons énormément de temps. Ce processus, appelé le système des neurones miroirs, est à la base de notre faculté de ressentir de l'empathie.
Ceux qui se plaignent souhaitent que l'on participe à leur petite fête de l'apitoiement afin qu'ils se sentent mieux… Ils vous entraînent dans les abysses de la négativité.
Prenons l’exemple suivant : si une personne fume et que vous n’aimez pas la fumée, resterez-vous assis, tout l'après-midi, à respirer sa fumée ? Non, vous vous éloignerez. Faites de même avec ceux qui se plaignent.
Lorsque la plainte est ponctuelle, elle est positive, car elle permet d’attirer l’attention, de procéder à des réparations. C’est un moyen de faire évoluer la situation lorsqu'on rencontre un problème familial, professionnel ou personnel.
Mais lorsque la plainte devient répétitive, ces personnes entrent dans le modèle « Caliméro », cela devient de l’apitoiement.
Que faire avec un plaintif, si ce n’est diminuer ou supprimer le temps d’exposition aux plaintes ?
Dans un premier temps, confirmez ce qu’il dit, exprimez votre ressenti par rapport aux plaintes qui vous « empoisonnent », puis amenez-le à se prendre en charge en disant par exemple : « Je ne peux pas agir à ta place : que vas-tu faire pour ta difficulté » ?
Le fait de se positionner place le plaintif face à lui-même, en lui montrant qu’il ne peut pas déverser incessamment son mécontentement sur « une seule personne ». Il faudra passer de "l'assistanat" à la responsabilisation !
Ne volez pas la responsabilité de l'autre.
Vous n’avez pas à porter sa responsabilité sur votre dos, cela ne vous appartient pas.
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Alain Losier et Marie-Luce Dossche
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